Tout comprendre et tout savoir sur le pollen frais, sauvage et Bio de l'abeille du Vercors.
Savoir l'utiliser pour votre santé, savoir le recommander.
C'est ce que vous découvrirez dans ce dossier. !
SOMMAIRE
Qu’est-ce que le pollen d’abeille
La récolte : de la fleur au sachet de pollen
Composition florale des pollen de Garrigue et Montagne
Comparaison avec les pollen monofloraux
– Valeurs nutritionnelles
– Vitamines
– Minéraux
– Valeur ORAC
Remplacer le ciste monofloral par le pollen de Garrigue français multifloral ?
Remplacer le châtaignier monofloral par le pollen de Montagne français ?
Danger des pollens non analysés
Problème de qualité lié aux récoltes mal maitrisées
Inutilité du pollen sec
Bilan
Le pollen est la semence mâle dans le cycle de reproduction d’un fleur. Le pollen est émis par les étamines et vient se déposer dans le “pistil” des fleurs.
Le pollen transporté par le vent est dit anémophile. Il est produit en très grande quantité par les plantes telles que les graminée ou les conifères. Par exemple un chaton de noisetier produit plusieurs millions de grains de pollen. Ce pollen (surtout celui des graminées) est à l’origine des allergies (rhinites allergique et rhume des foins).
Le pollen transporté par les insectes est dit entomophile. Il voyage par le biais des pollinisateurs. Parmi ces pollinisateurs on compte les abeilles mais aussi les papillons, les fourmis, les araignées. C’est ce pollen que l’on va récolter et consommer.
Les abeilles utilisent le nectar des fleurs comme source de glucide et le pollen comme source de protéine. Un pollen riche et diversifié est essentiel au bon développement des larves dans la colonie.
En butinant les fleurs les abeilles font de petites pelotes de pollen qu’elles déposent sur leur pattes (zone appelée “corbeille”). En allant de fleur en fleur une partie de ce pollen est prélevé par les abeille et une partie se dépose d’une fleur à l’autre. Les abeilles pollinisent les fleurs et en même temps collectent des protéines pour leurs larves.
Nos ruchers fixes en zone sauvage sont entourés d’une végétation naturelle avec une grande diversité de fleurs sans aucune contamination due au pesticides. Cela apporte une alimentation en pollen de première qualité pour nos petites maya l’abeille.
Avant de partir récolter du pollen, chaque butineuse ingurgite dans son jabot une petite quantité de nectar. Elle va ensuite voler de fleur en fleur en s’assurant de bien prélever le maximum de pollen sur tous les poils de son corps.
Elle va ensuite se brosser en plein vol et constituer les pelotes de pollen en mélangeant les minuscules grains de pollen de quelques micromètres avec le nectar qui provient de la ruche. Lors de cet ajout les abeilles ensemencent le pollen avec les enzyme salivaires provenant du nectar et du jabot. C’est l’étape clef de l’ajout des ferment lactiques .
Nous plaçons à l’entrée de la ruche ce que nous nommons une trappe à pollen. Certaines abeilles passent par un peigne blanc et perde leur pelote de pollen qui tombe dans un panier, c’est le pollen récolté par l’apiculteur ! D’autre passe par un trou fait sur le cotés de la trappe et alimentent l’intérieur de la ruche.
Dans nos méthodes douces d’apiculture, nous ne fermons que quelques jours les trappes, nous nous assurons qu’un grand nombre d’abeilles passent par le trou sur le coté de la trappe. Enfin, nous surveillons les colonies pour être certain qu’il y a toujours du pollen en excédent dans la ruche.
Tous les deux jours nous collectons les pollens des paniers. Nous les mettons immédiatement en congélation à -18°C et ils ne seront plus jamais décongelé jusqu’à ce que vous les consommiez. Nous assurons un tri (poussière, brin d’herbe etc …) en température négative.
Il y a beaucoup de précautions à prendre lors de ces différentes étapes : à la récolte il faut être très soigneux et nettoyer les paniers régulièrement. Au tri et à l’ensachage nous travaillons en chambre grise pour garantir l’absence de poussière parasites et de contaminations.
SAINFOIN : 18%
PRUNUS : 17%
HÉLIANTHÈME; 16% (famille des Cistes)
RONCE: 13%
CHÊNE: 11%
Moins de 10% : BRASSICACÉE, THYM, RENOUÉ BISTORTE, GENÊT, APIACÉE (Ombéllifères), RHAMNUS, LOTUS (Badasse), MARRONNIER D’INDE, PISSENLIT, VERGE D’OR
HÉLIANTHÈME (ciste): 32%
REINE-DES-PRÉS: 19%
TRÈFLE: 19%
Moins de 10% : BRASSICACÉE, RENOUÉ BISTORTE, LINAIRE, CHARDON, GRAMINÉE, BLEUET DES CHAMPS, ACHILLÉE, PISSENLIT, TILLEUL, ÉPILOBE, CONSOUDE.
Les pollens monofloraux de ciste , châtaignier et saule sont très connus et ont été largement étudiés par la société Pollenergie. Toutes valeurs concernant ces 3 pollens sont tirées des fiches techniques du site https://www.pollenergie.fr/.
Pour le pollen de garrigue et montagne, les chiffres proviennent de notre propre analyse. Ces valeurs se retrouvent dans nos fiches techniques.
Dans tout le document :
– monofloraux = ciste, châtaignier, saule
– multifloraux = Garrigue, Montagne
Ces deux graphiques démontrent que les valeurs nutritionnelles des 5 pollens étudiés sont très proches les unes des autres à quelques pourcent près. Les pollens monofloraux et multifloraux sont équivalents sur le plan nutritionnel.
Nous avons établis la moyenne des apports en vitamine (E et B) pour les pollens monofloraux (ciste, châtaignier, saule) et l’avons comparé à la moyennes des apports pour les pollen multifloraux (garrigue, montagne).
Le résultat est exprimé en % ARJ / 100gr (AJR: Apport Journalier Recommandé)
Nous avons établi la moyenne des apports pour chacun des minéraux pour le pollens monofloraux et l’avons comparé à la moyenne des pollens multifloraux.
Le résultat est exprimé en % ARJ / 100gr (AJR: Apport Journalier Recommandé)
Teneurs en vitamine E et B:
Les teneurs en vitamines sont assez proche pour les deux catégories de pollen avec un avantage sur E, B1, B2 pour les pollen monofloraux et un avantage sur B3, B6, B9 pour les pollens multifloraux.
Teneurs en minéraux :
Hormis le fer qui est très présent dans le pollen de châtaignier, l’avantage va clairement au pollen multifloraux pour le Potassium, Phosphore, Magnésium.
Graphique comparant la valeur ORAC (en uMol Trolox Eq pour 100gr) de 4 pollen polyfloraux méditerranéen avec les pollen monofloraux ciste, châtaignier et saule.
Malheureusement nous ne disposons pas encore d’analyse concernant la valeur ORAC de nos pollen multifloraux.
Nous avons extrait la valeur ORAC de la littérature scientifique pour 4 pollens multifloraux produits en Italie en zone méditerranéenne (cf référence des études ci-dessous).
La végétation méditerranéenne de ces régions est proche de notre pollen de garrigue :
PU : Pesaro-Urbino, région des marches
AP : Ascoli Piceno, région des marches
MC: Macerata , région des marches
TU : Tuscan, Toscane
Source des valeurs ORAC pour les pollens multifloraux
Étude des pollens multifloraux des marches en Italie :
Characterisation of Bee Pollen from the Marche Region (Italy) According to the Botanical and Geographical Origin with Analysis of Antioxidant Activity and Colour, Using a Chemometric Approach
Sara Castiglioni- Department of Agricultural, Food and Environmental Sciences—D3A, Università Politecnica delle Marche,
Via Brecce Bianche, I-60131 Ancona, Italy
Étude des pollens multifloraux e toscane en Italie :
Bio-Functional Activities of Tuscan Bee Pollen
by Elisa Chelucci,Carolina ChielliniORCID,Andrea CavalleroORCID andMorena Gabriele *ORCID
Institute of Agricultural Biology and Biotechnology, Italian National Research Council, Via Moruzzi 1, 56124 Pisa, Italy
Conclusions sur la valeur ORAC:
Comme cela est fréquemment évoqué dans la littérature scientifique, la valeur ORAC des pollens multifloraux est pratiquement le double de celle des pollens monofloraux.
Pollens monofloraux : de 11900 à 30200 uMolTE/100gr
Pollens multifloraux : de 32230 à 67905 uMolTE/100gr, soit plus du double !
Au vu des ces résultats très encourageants, nous avons décidé de soumettre prochainement nos pollens à des analyses ORAC pour confirmer ces valeurs.
Les termes “riche en vitamine” et “source de vitamine” sont réglementés, vous trouverez facilement des explications à ce sujet sur le net.
“Source de vitamine” signifie que le taux de vitamine est supérieur à 15% des AJR pour 100gr (Apport Journalier Recommandé).
“Riche en vitamine” signifie que le taux de vitamine est supérieur à 30% des AJR pour 100gr (Apport Journalier Recommandé)
On voit clairement sur ce tableau que tous les pollens sont quasi identiques en terme d’allégation “riche en” et “source de”. Il faut s’intéresser au détail des chiffres pour établir des nuances.
CONFORT INTESTINAL
Le pollen de ciste contribue à rétablir l’équilibre intérieur pour se sentir en pleine forme. Associant l’action prébiotique des fibres à celle probiotique des ferments lactiques spécifiques à l’abeille (principalement Lactobacillus et Bifidobacterium) qui apportent des bactéries amies à la flore intestinale, le pollen de ciste constitue un excellent symbiotique.
DÉFENSES NATURELLES, PROTECTION
Le pollen de ciste bio est naturellement riche en vitamines B2 et B3 qui contribuent au maintien de muqueuses normales. 60 à 70% du système immunitaire est localisé autour du système intestinal. Par conséquent, l’amélioration du système digestif entraine une amélioration des défenses naturelles.
Le pollen de ciste est naturellement riche en vitamine B9 et source de vitamine B6, de fer, de zinc, de sélénium qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire.
VITALITÉ INTELLECTUELLE ET PHYSIQUE
Le pollen de ciste est naturellement riche en vitamine B2 qui contribue à la réduction de la fatigue et à un métabolisme énergétique normal.
Fibre et ferments lactiques : les fibres et ferments lactiques sont présents dans tous les pollens à des taux équivalents
Riche en vitamines B2 et B3, B9, source de vitamine B6. Le pollen multiflorale de garrigue répond à cette allégation avec des taux de B3, B6 et B9 nettement supérieur à ceux du pollen de ciste.
Source de fer, zinc, sélénium. Le taux de fer dans le pollen de Garrigue est le double de celui du pollen de ciste, le zinc et le selenium n’ont pas été examiné.
Comme on le vois, le pollen monofloral de CISTE peut avantageusement être remplacé par du POLLEN DE GARRIGUE.
Si l’on regarde dans le détail, il apparait que le pollen de Garrigue est un peu moins fournis en vitamines B2, en revanche il est bien mieux doté en B3, B6, B9. Quand au taux de fer, il est bien supérieur.
Dans nos axe de travail nous devons approfondir les taux de zinc et de sélénium ainsi les que caroténoïdes, fréquemment revendiqués pour le ciste.
Le pollen de Châtaignier est réputé pour son pouvoir antioxydant. Comme on l’a vu, le pouvoir antioxydant des pollens multifloraux semblent bien supérieur à ceux des pollen monofloraux. Nous attendons le résultats de nos propres analyses pour avancer dans cette direction.
Les résultats présentés ici sont le résultat du projet SURVAPI mené en 2019 et 2020 par les organisations professionnelles d’apiculture en collaboration avec les instituts techniques et les chambres d’agriculture.
Le pollen de trappe a été analysé sur toute une saison sur 70 ruches réparties en 7 ruchers. Ces 7 ruchers sont localisés dans dix zones agricoles différentes en France.
Le bilan du projet SURVAPI est malheureusement sans appel. Toutes les récoltes de pollen de trappe de tous les ruchers sont contaminées par des pesticides. Entre 2 et 13 pesticides différents sont retrouvés par récolte.
Ces mauvais résultats sont valables y compris pour les départements qui sont mis en avant pour leur caractère sauvage et peu agricole : la Drôme, Les Pyrénées-Orientales, les Alpes de Haute-Provence, la Lozère.
C’est difficile à dire mais le label BIO ne protège en rien les consommateurs de pollen. En effet, il autorise la présence de ruches en zone agricole
Nous déconseillons fortement l’achat de pollen sans garantie d’analyse en pesticides et métaux lourd !
Nos trappes sont en PET alimentaire et nos grilles en Inox alimentaire. Lors des alternances soleil-orage au printemps, il arrive fréquemment que le pollen commence à moisir en fond de panier. Nous échangeons les paniers de récolte dès l’apparition de la moindre moisissure et ne les remettons en place qu’après un bon nettoyage à l’eau chaude et savonneuse en miellerie.
Les paniers mal nettoyés conduisent à l’apparition de champignons indésirables impossible à nettoyer ultérieurement.
Les grilles en acier étamé ou en inox alimentaire peuvent conduire à une contamination par des métaux lourd aussi impossible à retirer.
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La consommation moyenne de sirop par ruche en France est l’ordre de 7KG. Nous en passons un peu moins de 3kg essentiellement à l’automne, bien en dehors des récoltes de pollen. Pour atteindre cette faible valeur de nourrissement nous repartissons les cadres de miel de printemps entre les ruches quand la disette est présente. Cette pratique n’est pas simple dans notre environnement sauvage peu méllifère. Elle nécessite une grande connaissance de ses colonies et de son environnement.
Nous n’utilisons que du sucre cristal car les sirops apicoles contiennent des agents de conservation qui tuent les levures et en particulier les ferments lactiques nécessaires à la réalisation des pelotes de pollen.
Les abeilles constituent les pelotes de pollen à l’aide du nectar stocké dans la ruche. C’est ce nectar issu des fleurs qui apporte les ferments lactiques et les levures à l’origine des principaux bienfaits du pollen.
Si l’on distribue du sirop aux abeilles pendant la récolte de pollen, elle vont s’en servir comme liant pour leur pelote de pollen. Non seulement ce sirop est neutre et ne contient aucun ferment mais le plus souvent il contient des agents anti-fermentation qui vont venir tuer les bactéries à l’origine de l’activité des pollens.
La présence de sirop utilisée en période de production de pollen n’est pas détectable.
Le pollens séché ne conserve aucune propriété spécifique au pollen, les ferments lactiques et les vitamines sont fortement altérés
Les plus de nos pollens:
– multi-floraux et diversifiés : plus riches en vitamines, plus riches en antioxydants
– BIO et sauvages, garanti sans pesticides : pollen BIO sans aucun contaminant
– analysés et garantis sans pesticides ni métaux lourd : garanti réelle de non contamination
– 100% français : produit profitant à l’économie locale et n’ayant pas voyagé à coup de pétrole
– méthode de production connue et maitrisée : garantie de la qualité du pollen
– aucune rupture de la chaine du froid : pas de risque de développement de moisissure
Ces 5 atouts remarquables de nos pollens les rendent uniques et plus efficaces pour votre santé.
